Quinze opéras s'unissent pour produire "Les caprices de Marianne"
Quinze opéras, dont quatorze en régions et un Suisse, se lancent dans une coproduction exceptionnelle, "Les caprices de Marianne", qui jouera en tournée pendant deux ans.
/2019/04/12/maxpeopleworld724410_1.jpg)
L'initiative de cette "union sacrée" revient au Centre français de promotion lyrique, une association fondée en 1970 pour contribuer à l'insertion des jeunes artistes lyriques. Les décors sont fabriqués à Bordeaux, les costumes à Tours et Avignon et les perruques à Toulouse. Les opéras d'Avignon, Bordeaux, Limoges, Marseille, Massy, Metz, Nice, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse, Tours, Vichy et L'avant-scène opéra (Suisse) participent au projet.
Chaque opéra met 20.000 euros au pot, sur un budget total de 470.000 euros dont 160.000 provenant de l'association, a expliqué son président, Raymond Duffaut, lors d'une conférence de presse lundi.
Une première coproduction de 17 opéras en 2008, "Le voyage à Reims", avait été couronnée de succès. L'opéra a été joué 44 fois, devant 50.000 spectateurs et a lancé la carrière de plusieurs jeunes chanteurs.
230 chanteurs auditionnés
Depuis ses origines, l'association a contribué à révéler des vedettes comme Natalie Dessay, Karine Deshayes, Anne-Catherine Gillet et Stéphane Degout. Cette fois, 230 chanteurs ont été auditionnés pour les deux distributions de neuf rôles chacune des "Caprices de Marianne", un opéra composé par Henri Sauguet et créé en 1954 au Festival d'Aix-en-Provence. Pour la mise en scène, 53 équipes ont répondu à l'appel à projet, remporté par une jeune équipe québécoise menée par Oriol Tomas.
Ces "Caprices de Marianne", d'après Musset, dont le livret a été écrit par le grand maître du théâtre de boulevard Jean-Pierre Grédy, alternent "comédie et passages plus sombres", a expliqué l'un des deux chefs qui seront à la baguette, Gwennolé Rufet. L'orchestration est "très française, claire et aérienne, avec beaucoup de couleurs". Son auteur, Henri Sauguet (1901-1989), aujourd'hui presque oublié, était un grand admirateur de Debussy. L'opéra comporte des duos, un "superbe quintette" et un grand air, chanté par Marianne à la fin du premier acte, "O Amour, mystérieux amour", a raconté le chef d'orchestre.
L'Opéra de Reims accueillera les répétitions et les premières représentations les 17 et 18 octobre prochain, avant une tournée en France et en Suisse jusqu'en 2016.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter