En difficultés financières, le prestigieux Metropolitan Opera de New York signe un accord avec l'Arabie saoudite
La compagnie du "Met" s'engage notamment à présenter à Riyad chaque hiver, pendant cinq ans, des opéras mis en scène et des concerts.
/2023/07/10/64abd44855ee1_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/09/05/dpaphotostwo695085-68ba9b66bbcfc119457397.jpg)
La compagnie du très célèbre Metropolitan Opera de New York, qui fait face à de sérieuses difficultés financières, a annoncé mercredi 3 septembre avoir signé un accord avec l'Arabie saoudite au terme duquel elle s'engage notamment à jouer trois semaines par an dans le royaume.
Si aucun chiffre n'a été communiqué, le New York Times estime à plus de 100 millions de dollars le montant que l'accord pourrait rapporter au Met Opera.
Des spectacles promis à l'Opéra royal de Diriyah
La compagnie "se rendra à Riyad chaque hiver, pendant cinq ans, afin d'y présenter des opéras mis en scène et des concerts", souligne-t-elle dans un communiqué. Les spectacles auront lieu à l'Opéra royal de Diriyah, dont l'ouverture est prévue en 2028. Elle assurera notamment "la formation de jeunes chanteurs d'opéra, compositeurs, metteurs en scène, décorateurs, artisans de théâtre et techniciens saoudiens. La collaboration comprendra également la commande d'un nouvel opéra", poursuit le texte.
La compagnie logée dans la Metropolitan Opera House, immense bâtiment récemment rénové qui trône en majesté dans un quartier huppé de Manhattan, ne s'est pas remise de la pandémie de Covid-19, qui avait entraîné une perte de revenus de 150 millions de dollars. Bien que la fréquentation ait commencé à se rétablir, elle reste inférieure aux niveaux d'avant l'épidémie. En réponse, l'institution a notamment puisé dans son fonds de dotation et réduit le nombre de spectacles.
Revenus propres et collectes annuelles jugés insuffisants
L'initiative avec les Saoudiens reflète les conditions économiques "de plus en plus difficiles" qui concourent à la production de grands opéras, a déclaré Peter Gelb, directeur général du Met, interrogé par l'AFP. "Le Met ne peut pas survivre uniquement grâce à ses revenus propres et à la collecte de fonds annuelle", a-t-il poursuivi, ajoutant que "cet accord avec le gouvernement saoudien nous aide à répondre à nos besoins financiers", sans donner plus de détails.
Le 27 août, l'agence de notation Moody's a abaissé la note du Met, qui émet des obligations pour se financer, de deux crans à "B3", plaçant l'institution un peu plus bas dans la catégorie des investissements spéculatifs du fait d'une "détérioration persistante et croissante de ses performances".
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter