Juan Rozzof destructure le funk à Jazz à Vienne
Juan Rozoff a gratifié le festival Jazz à Vienne d'un grand moment de musique. L'un des pionniers du funk en France s'amuse à en casser les codes et propose un univers aussi psychédélique que délirant. Mais avec des créations musicales toujours maîtrisées. De la Fédération Française de Funk à Prince, il a parfaitement ouvert la soirée hommage au "Kid de Minneapolis".
/2019/04/11/imgp9349.jpg)
Lorsque le show de Juan Rozoff se termine, il reste toujours cette question : à quoi venons-nous d’assister ? Probablement à un spectacle qui ne rentre dans aucun moule, inclassable. Et tant mieux. Avec son énergie, son jeu de scène incroyable, Juan Rozoff étire les conventions du funk pour créer son propre univers. A la fois groovy, indéniablement sexy mais surtout original.
Juan Rozoff retourne la funk et la scène
Une véritable pile électrique. D’abord réticent, le public de Jazz à Vienne se laisse rapidement conquérir par le personnage. Juan Rozoff saute de partout, il crie, il chante, il joue de la guitare ou du synthétiseur. La force de Juan Rozoff est aussi de pouvoir faire intervenir plusieurs influences musicales dans ses productions. Il passe pendant plus d’une heure du rock, à la chanson française, tout en apportant des touches hispaniques ou africaines./2019/04/11/imgp8787.jpg)
Le "Prince français"
Celui qui portait un costume complet aux motifs léopard, est avant tout l’un des pionniers du funk en France dans les années 1990. Atypique, il ne s’est jamais plié aux carcans que l’industrie musicale a voulu lui imposer. C’est à la sortie de son premier album "Jam Sessions" qu’il hérite de son surnom. Et quand on se penche sur le phénomène, les ressemblances avec Prince sont criantes : deux artistes hypersensibles et créatifs, qui multiplient les expérimentations musicales pour proposer des shows incroyables./2019/04/11/imgp8763.jpg)
/2019/04/11/maxpeopleworldtwo018860.jpg)
Lorsque j'ai entendu Prince pour la première fois, j'étais apprenti ébéniste. C'était sur une radio dans l'atelier. Je me suis dit : "je veux faire comme lui, mais en mieux !"
Juan Rozoff, quelques heures avant sa montée sur scèneLes paroles toujours plus extravagantes et dérangeantes fusent en même temps que ses vêtements tombent. Le "Kid de Minneapolis" aurait sûrement adoré son anticonformisme. Pour les spectateurs présents, la question ne se pose pas concernant celui qui a fondé la scène funk française. Ou bien celui qui la déstructure aujourd’hui.
À regarder
-
Pluies torrentielles : déluge sur Ibiza
-
Agression violente : un jeune homme tabassé à mort
-
Au Maroc, les jeunes dans la rue
-
L'Assurance maladie incite les assurés à lutter contre la fraude
-
Ce pont est le plus haut du monde
-
Italie : travailler plus pour réduire la dette
-
Pêche, le chant des coques
-
Pouvoir d'achat : une solution pour augmenter le salaire net
-
C'est quoi le problème avec la Moulaga ?
-
Cette actrice entièrement créée par IA indigne Hollywood
-
Pourboires : faut-il les taxer ?
-
Inondations en Espagne : Valence de nouveau sous les eaux
-
À partir de demain, une nouvelle étiquette
-
Guerre à Gaza : que contient la proposition de paix de Donald Trump ?
-
Ligue des Champions : Une voiture neuve pour chaque joueur s'ils battent le Real Madrid !
-
Le pont le plus haut du monde a ouvert en Chine
-
Médecins agressés : les violences en hausse de 26%
-
Passagers ivres : un avion dérouté en urgence
-
Trump / Nétanyahou : un plan de paix pour Gaza ?
-
Qui se cache derrières ces incroyables images d'ours polaires ?
-
Pourquoi la Gen Z manifeste à Madagascar ?
-
Musculation : quand les enfants et adolescents s’y mettent
-
Migrants : prendre la mer à tout prix
-
Elle représente la France à l’Eurovision Junior
-
Se muscler pour bien vieillir
-
Altercation entre automobilistes : un homme tué au Mans
-
Injures, menaces : des boulangers pris pour cibles
-
Le procès en appel du crash du vol Rio-Paris en 2009
-
Restos du cœur : 40 ans après, l’héritage de Coluche
-
Ce drame choque l’Argentine
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter