Rock en Seine 2014 : Emilie Simon et l'orchestre d'Ile-de-France, "une évidence"
A l’écoute de son dernier album "Mue", sorti en début d'année, on se dit que le choix d'accompagner Emilie Simon de l’Orchestre national d’Ile-de-France pour son concert à Rock en Seine est simplement logique, presque inévitable, tant les cordes sont présentes. Avant son grand soir, la Montpelliéraine nous explique comment elle s'y est préparée.
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Emilie Simon : Avec beaucoup de bonheur et d’honneur. C’est un magnifique festival auquel j’avais eu la joie de participer en 2007 avec "Végétal". Ca reste un souvenir magnifique. Je n’avais pas joué avec un orchestre depuis les Eurockéennes de Belfort (en 2005, avec l’orchestre La Sinfonietta de Belfort et le groupe de Percussions-Claviers de Lyon, ndlr). Nous avions ensuite ramené le spectacle au Grand Rex à Paris. C’est vrai que ma musique, y compris les morceaux issus de mes premiers albums, se prête à ce genre de création avec orchestre. Pour moi qui aime les cordes, c’est un peu une évidence.
On imagine facilement que les sensations sur scène sont différentes avec un orchestre…
La puissance d’un orchestre est très profonde. C’est une masse très puissante, même avec une vingtaine de cordes seulement.
Connaissiez-vous l’Orchestre national d’Ile-de-France ?
Non, mais j’en avais entendu parler puisqu’ils ont fait beaucoup de collaborations. C’est un orchestre enthousiaste et curieux de travailler avec des artistes issus de la pop et de la musique indépendante.
Comment s’est déroulée la préparation du concert ?
La création nécessite beaucoup de travail en amont, mais une seule journée de répétitions. Il faut faire en sorte que le concert soit fluide, qu’il y ait une pertinence, une cohérence, une utilisation intelligente de l’orchestre. Il faut optimiser un maximum les possibilités qu’offre l’orchestre tout en restant fidèle à la musique.
On a donc commencé par faire une réunion pour définir le rôle de l’orchestre et notre façon d’aborder le concert. On a décidé qu’il y aurait une cinquantaine de musiciens de l’orchestre avec moi. Comment s’organise le travail entre le directeur de l'orchestre, Bruno Fontaine, et vous ?
L’idée n’est pas de modifier ou changer les choses. On part de mes partitions, puis l’arrangeur me fait des propositions, me dit quelles sont nos possibilités, tout ce que je n’ai pas pu envisager parce que je n’avais pas d’orchestre à disposition au moment de l’écriture des morceaux. Il a tout un panel de propositions à me faire, comme par exemple celle de doubler certaines parties par des timbales ou un autre instrument. Le fait d’avoir cet ensemble à disposition permet d’être très créatif. On a accès à des choses exceptionnelles et tout d’un coup, ce qu'on avait imaginé devient possible.
Y a-t-il des chansons que vous avez eu plus de difficultés à adapter ?
Il y a des morceaux qui sont naturellement déjà écrits pour orchestre. Il y en a d’autres qu’il faut ouvrir, auxquels il faut donner des éclairages différents. Certains restent donc très fidèles aux orignaux, tandis que d’autres proposent des choses différentes.
Entendrons-nous seulement des chansons du dernier album ?
Non, il y aura aussi des anciens morceaux, ce sera un cocktail. "Mue" se prête autant aux arrangements que mes précédents albums. Sélectionner les morceaux, c’est un jeu et un vrai choix. Ca permet de se poser la question de savoir quelle est l’essence de la chanson. Il y a donc toujours des hésitations, mais c’est intéressant.
Quand on n’a qu’une heure de concert, on est obligé de faire un choix. Et il y a forcément des morceaux qu’on doit éliminer. Dans l’idéal, j’aimerais faire deux ou trois heures de concert ! Mais finalement, aujourd’hui, le choix que nous avons fait me paraît évident.
Emilie Simon est à Rock en Seine avec l'Orchestre national d'ïle-de-France Samedi 23 août à 19h45
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