Les réserves du musée de l'Ermitage dévoilent des vêtements du 18e au 20e siècle
Un pourpoint du Pierre le Grand, des robes de Catherine II ou de la tsarine Alexandra tuée par les bolcheviques : à Saint-Pétersbourg, l'exposition "Galerie des costumes" permet de découvrir 130 mannequins habillés de vêtements allant du 18e au 20e siècle, pour la plupart appartenant à la famille impériale des Romanov.
Ces vêtements d'époque, conservés dans les réserves du musée de l'Ermitage, sont présentés dans d'immenses vitrines panoramiques. Nommée "Galerie des costumes", cette exposition permanente est installée dans un immense bâtiment moderne du nord de la deuxième ville de Russie, qui abrite le Centre de conservation et de restauration du musée de l'Ermitage, où sont notamment entreposés des carrosses et meubles de l'époque.
Des conditions particulières de conservation
Pour garantir une parfaite conservation de ces objets devenus extrêmement fragiles, la température de la galerie est maintenue à 21 degrés, avec une humidité de 46%. Aucune fenêtre ne laisse entrer la lumière naturelle pour éviter d'altérer la qualité des tissus.
De Pierre Ier aux derniers Romanov
L'exposition s'attarde sur les vêtements personnels des tsars russes de la dynastie Romanov, de Pierre Ier le Grand (1672-1725) au dernier d'entre eux, l'empereur Nicolas II, assassiné par les bolchéviques en 1918. Mais elle dévoile aussi les habits des paysans russes de différentes régions ou des robes de bal portées par les familles nobles de Saint-Pétersbourg."Grâce à ces objets, on peut juger non seulement de la mode de l'époque mais aussi de la taille et même du caractère des membres de la famille Romanov", poursuit Mme Tarassova en montrant une tenue de cérémonie d'Alexandre Ier (1777-1825), grand et élancé, ou un complet à carreaux du corpulent Alexandre III (1845-1894), réputé être indifférent à la mode. Un simple pourpoint en laine verte de Pierre le Grand, le fondateur de Saint-Pétersbourg, qui était connu pour son ascétisme, côtoie une robe bleu brochée d'argent que portait l'impératrice Catherine II (1729-1792) lors des revues militaires.
"C'est très impressionnant. Surtout parce que toutes ces robes et ces objets datent du 18e ou du 19 siècle mais qu'ils ont l'air neuf, et même parfois très actuels", s'enthousiasme une visiteuse, Anna Griaznova, en prenant une photographie de malles de voyage Louis Vuitton datant de 1902.
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