L'écrivain espagnol Javier Marías emporté par une pneumonie à l'âge de 70 ans
L'auteur espagnol Javier Marías, qui était aussi éditeur, traducteur et journaliste, est mort dimanche 11 septembre à Madrid des suites d'une pneumonie, a annoncé sa maison d'édition.
/2023/07/10/64abd44855ee1_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/09/11/phpX9hUZR.jpg)
L'écrivain espagnol Javier Marías, dont l'oeuvre a été traduite dans plus de 40 langues et dans près de 60 pays, est décédé dimanche à Madrid à l'âge de 70 ans des suites d'une pneumonie, a annoncé sa maison d'édition.
"Avec une énorme tristesse, en notre nom et au nom de la famille, nous avons le regret d'annoncer que notre grand auteur et ami Javier Marías est décédé cet après-midi à Madrid", a indiqué dans un communiqué sa maison d'édition, Alfaguara.
Le communiqué précise qu'il souffrait "depuis quelques semaines" d'une pneumonie "qui s'est aggravée ces dernières heures". Selon le quotien El Mundo, il s'agissait d'une pneumonie "provoquée par le Covid" et qui a entraîné son hospitalisation pendant de longs mois.
Un des grands auteurs de la littérature espagnole contemporaine
Né le 20 septembre 1951 à Madrid, ce Madrilène, considéré comme l'un des grands auteurs de la littérature espagnole contemporaine, a vendu plusieurs millions d'exemplaires de ses livres dans le monde.
Auteur de dizaines de romans, nouvelles et essais, Javier Marías, qui était aussi éditeur, traducteur et journaliste, a publié notamment aux éditions Rivages Le Roman d'Oxford (1989) Un coeur si blanc (1992) et Demain dans la bataille pense à moi (1994), mais aussi Comme les amours (2011) chez Gallimard. Il est également l'auteur d'une trilogie remarquée, Ton visage demain, longue de près de 2000 pages et achevée en 2010. Il avait publié l'an dernier son 16e roman, Tomás Nevinson.
Nommé membre de l'Académie royale espagnole en 2006, il s'exprimait dans un français et un anglais remarquables. Cinéphile acharné et fan du Real Madrid, Javier Marías était aussi, malgré ses idées républicaines, le souverain du royaume fictif de Redonda, "titre" devant son nom à un îlot des Petites Antilles.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter