Cession d'Editis : Vivendi promet de ne pas tenter de récupérer les auteurs du groupe
Selon le journal La Lettre A, Vivendi s'engage auprès de la Commission européenne pour deux ans à ne pas solliciter les directeurs des grandes maisons d'édition liées à Editis et leurs auteurs, pour qu'ils rejoignent Hachette.
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Vivendi s'est engagé auprès de la Commission européenne, pour deux ans, à ne pas piller le catalogue d'auteurs d'Editis, le groupe d'édition qu'il est en train de céder, affirme mercredi 12 avril le quotidien La Lettre A. Le journal dit avoir consulté "un document d'une cinquantaine de pages, transmis le 5 avril aux services de la concurrence de la Commission", sur des propositions faites afin de faciliter l'acquisition du rival d'Editis, Hachette Livre (groupe Lagardère).
Vivendi s'y engage à ne pas solliciter "les directeurs de maisons d'édition Robert Laffont, Plon, Perrin, Belfond et les auteurs contractuellement liés par un contrat d'édition" à Editis pour qu'ils rejoignent Hachette "pendant une période de deux ans". Cela comprend des auteurs comme Marc Levy, Stéphane Bern, Philippe de Villiers ou Christine Taubira.
Vivendi pas encore aux commandes d'Hachette
Un engagement concerne également trois dirigeants d'Editis. D'après La Lettre A, "il s'agirait de la directrice générale, Michèle Benbunan, du directeur financier, Laurent Mairot, et du directeur des opérations industrielles, François Lieutard", qui ne pourront ni être embauchés ni "communiquer la moindre information commerciale pendant une durée de 18 mois après la clôture de l'OPA".
Vivendi, qui a pris en 2022 la majorité du capital de Lagardère et donc de Hachette Livre, ne contrôle pas le groupe, dans l'attente du règlement de questions de concurrence, dont la cession d'Editis. Abandonnant un projet complexe de "cotation-distribution" où ses actionnaires devaient devenir ceux d'Editis, Vivendi a changé d'avis et engagé en mars des négociations exclusives pour en céder 100%.
Le candidat au rachat est le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et sa holding CMI. Si ces négociations aboutissent, il devrait payer un montant bien moindre que les 829 millions d'euros déboursés par Vincent Bolloré pour Editis en 2019.
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