"J’ai l’esprit qui fonctionne au deuxième, au troisième degré", confie Stéphane De Groodt, qui publie un livre sur sa vie "En souvenir de ma mémoire"

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Article rédigé par France 2 - S. Desjars, S. Thiébaut, J. Martin, A. da Silva. Édité par l'agence 6Medias
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Samedi 27 septembre, Stéphane De Groodt, comédien, humoriste et écrivain, se prête au jeu de l’interview du tac au tac dans le journal de 13 Heures. Il publie son nouveau livre de mémoires, intitulé "En souvenir de ma mémoire".

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Pourquoi des mémoires à votre âge ? En mémoire de mes souvenirs. Je préfère ça plutôt qu’écrire En souvenir de ma mémoire. À ce moment-là, il sera trop tard.

On se dit quoi à la lecture de vos mémoires ? On se dit : "À quand le tome 2 ?"

Est-ce que toutes les vérités sont bonnes à révéler ? Pas toutes, non. Non, non… Mais certains mensonges sont aussi bons à raconter, pour préserver la paix des ménages.

Si vous étiez une œuvre d’art ? Oh mon Dieu ! Je ne sais pas… Je n’ai pas envie qu’on m’encadre. Non, non, pas du tout. Je serais un hors-d’œuvre, mais pas une œuvre d’art.

Avez-vous l’esprit belge ou l’esprit français ? Alors, assurément, j’ai l’esprit belge. J’ai l’esprit qui fonctionne au deuxième, au troisième degré. J’ai le sens du compromis. Déjà, ça, ça caractérise l’esprit belge.

Le don que vous auriez aimé avoir ? Ah, ce sont des dons impossibles : le don d’ubiquité, le don de pouvoir disparaître, le don d’aller très vite d’un point à l’autre… Parce que je suis terriblement impatient.

Quel personnage historique ou de fiction prendriez-vous à dîner en tête-à-tête ? J’aurais rêvé de dîner et de refaire le monde toute la nuit avec quelqu’un comme Jacques Brel.

Qu’est-ce qui vous fait pleurer ? Tout et rien me fait pleurer. Je suis très sensible. Je suis très ému de vous parler de ça. Non mais c’est vrai : je suis hypersensible, donc tout peut me faire pleurer.

Quel est votre maître de l’humour ? Bacri. Extraordinaire. Je le trouve tellement drôle. Et je redécouvre Raymond Devos, qui est quand même un maître absolu dans l’usage et le sens des mots.

Le travail de vos rêves que vous n’avez pas encore exercé ? Je voudrais réaliser un long-métrage, ouvrir un restaurant, embarquer dans une fusée et aller sur la Lune pour avoir un point de vue plus global sur ce qui se passe sur cette petite boule qui devient folle.

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