Le géant américain du jeu vidéo Blizzard Entertainment, éditeur de "World of Warcraft", va quitter la Chine
Dans un communiqué publié mercredi 16 novembre, l’éditeur américain de jeux vidéo Blizzard Entertainment a annoncé qu’il allait se retirer de Chine, premier marché mondial, faute d’accord avec son partenaire local historique NetEase.
Le géant américain du jeu vidéo Blizzard Entertainment a annoncé suspendre en Chine l'essentiel de ses activités faute de renouvellement d'un accord avec son partenaire local historique, le géant de l’internet NetEase. Blizzard est présent en Chine depuis 2008 par le biais d'une collaboration avec le groupe chinois. NetEase n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat mais son action perdait plus de 10% à la Bourse de Hong Kong.
Le groupe américain basé en Californie est à l'origine de séries de jeux à très grand succès comme World of Warcraft, Overwatch et Diablo. Les contrats actuels entre Blizzard et NetEase courent jusqu'en janvier 2023. Mais Blizzard a indiqué que les deux groupes n'avaient "pas trouvé d'accord" pour la poursuite de leur partenariat en Chine.
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Les jeux vidéo dans le collimateur des autorités
"Nous suspendrons les ventes dans les prochains jours et les joueurs chinois recevront bientôt des informations détaillées", a précisé Blizzard dans son communiqué publié mercredi 16 novembre. Le groupe a néanmoins confirmé les sorties cette année des jeux World of Warcraft : Dragonflight, Hearthstone : March of the Lich King et du deuxième volet d'Overwatch. Le groupe chinois NetEase doit dévoiler plus tard dans la journée ses résultats trimestriels.
Les jeux vidéo, qui représentent en Chine une importante manne financière, sont depuis l'an dernier dans le collimateur des autorités. Des restrictions ont ainsi été imposées aux moins de 18 ans, avec une limite de trois heures de pratique par semaine pour les jeux en ligne, afin de lutter contre l'addiction chez les plus jeunes.
En juillet 2021, Pékin avait gelé durant neuf mois toute nouvelle autorisation de sortie de jeu, ce qui a pesé lourdement sur la rentabilité du secteur. L'octroi de licences a cependant repris en avril et NetEase a obtenu un premier sésame en septembre.
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