Jeux vidéo : Washington veut bloquer le rachat record d'Activision par Microsoft au nom des intérêts de la concurrence
L'autorité américaine de la concurrence, la FTC, a porté plainte pour bloquer le rachat à 69 milliards de dollars de l'éditeur de jeux vidéo à succès comme "Call of Duty".
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/12/08/63923a43071a0_068-aa-19012022-580262.jpg)
Une opération d'envergure qui pourrait échouer. L'autorité américaine de la concurrence, la FTC, a porté plainte, jeudi 8 décembre, pour bloquer le rachat à 69 milliards de dollars d'Activision Blizzard, éditeur de jeux vidéo à succès comme Call of Duty, par Microsoft.
Si l'opération vient à son terme, "le fabricant de la Xbox obtiendra le contrôle sur des franchises de premier plan, ce qui lui permettra de nuire à la concurrence dans le domaine des consoles de jeux à haute performance et des services d'abonnement en refusant ou en dégradant l'accès des rivaux à ses populaires contenus", justifie l'agence dans un communiqué.
Des craintes également en Europe
Le rachat d'Activision par Microsoft est également sous la menace de Bruxelles qui craint aussi une atteinte à la concurrence et a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête approfondie. La Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l'UE, a expliqué craindre en particulier que Microsoft puisse "verrouiller l'accès aux jeux vidéo d'Activision Blizzard" pour consoles et PC, dont Call of Duty, et qu'il soit tenté de mettre en place "des stratégies d'éviction des distributeurs concurrents".
Dans un secteur du jeu vidéo en pleine consolidation, Microsoft, qui commercialise la console Xbox et possède plusieurs studios de développement, avait annoncé en janvier le rachat d'Activision Blizzard, également éditeur de succès comme World of Warcraft et Candy Crush pour 69 milliards de dollars, une somme record pour le secteur.
Brad Smith, président de Microsoft, n'a pas tardé à réagir à la nouvelle. "Nous continuons à croire que cet accord va stimuler la concurrence et créer plus d'opportunités pour les joueurs et les développeurs de jeux", a-t-il réagi auprès du média américain The Verge (article en anglais). Il laisse entendre que son entreprise ne compte pas en rester là : "Bien que nous pensions qu'il fallait donner une chance à la paix, nous avons une confiance totale dans notre dossier et nous serions heureux d'avoir l'occasion de plaider notre cause au tribunal."
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter