Gaîté lyrique occupée par des migrants : sans solution de la part des autorités, tous les salariés du site exercent leur droit de retrait

La salle de spectacle accueille depuis décembre plus de 400 migrants, en grande partie des mineurs isolés.

Radio France
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La façade du théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris, le 16 décembre 2024. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / VIA AFP)
La façade du théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris, le 16 décembre 2024. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / VIA AFP)

Tous les salariés de la Gaîté Lyrique, établissement culturel propriété de la Ville de Paris, exercent leur droit de retrait, confirment à "ici Paris Île-de-France" (ex-France Bleu) les différents partenaires du site parisien lors d'une conférence de presse vendredi 28 février. "On a largement dépassé ce qui était humainement possible", explique Juliette Donadieu, la directrice générale de la Gaîté Lyrique, occupée depuis près de trois mois par "plus de 400 migrants".

La soixantaine de salariés - qui assuraient jusque-là des rondes 24h/24 sur le site - quittent donc les lieux vendredi et demandent à la mairie de Paris "de prendre en charge le gardiennage et la sécurité du site à partir de samedi". De son côté, la direction précise qu’elle "n’abandonne pas la Gaité Lyrique". Benoît Hamon, actuel directeur général de l'ONG Singa, dénonce, lui, "une irresponsabilité des autorités publiques".

La direction de la Gaîté Lyrique, à l'arrêt depuis mi-décembre, avait indiqué mercredi 26 février qu'elle cesserait la gestion du site si les autorités ne trouvaient pas une solution pour prendre en charge ces adolescents d'ici vendredi 28 février. Le tribunal administratif de Paris a ordonné le 13 février dernier par référé l'évacuation des occupants d'ici un mois.

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