"On attend des mesures concrètes" pour "protéger les festivals 100% associatifs et indépendants", déclare le directeur des Vieilles Charrues
La ministre Culture est attendue aux Vieilles Charrues qui débute jeudi pour quatre jours de concerts. C'est l'un des plus grands rassemblements de ce type en Europe avec un record de 346 000 entrées en 2023.
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"On attend des mesures concrètes" pour "protéger les festivals 100 % associatifs et indépendants", déclare Jérôme Tréhorel, le directeur des Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère), sur ICI Breizh Izel (ex-France Bleu) à l'occasion de la venue dans l'après-midi du jeudi 17 juillet de la ministre de la Culture Rachida Dati pour le premier jour du festival musical.
Selon Jérôme Tréhorel, il faut "protéger les festivals associatifs parce qu'aujourd'hui, des grands groupes rachètent des événements qui restent associatifs pour toucher des subventions, faire du mécénat culturel ou autre. Et là, on glisse vers une concurrence déloyale qui va nous bloquer, notamment nous, sur les capacités à pouvoir accueillir des grandes têtes d'affiche".
Ces opérateurs sont aussi "tourneurs, propriétaires de salles, de festivals, de stades. Si on veut maintenir la diversité sur les territoires et l'accès à la culture pour tous, on attend de la ministre un pas en avant important pour protéger les festivals indépendants et associatifs", explique le directeur des Vieilles Charrues.
"On a un des coûts de production de 30% plus cher"
Le modèle économique des festivals est fragile. En 2024, Les Vieilles Charrues ont fini avec un déficit d'un million d'euros. "Avec trois journées complètes et plus de 40 000 personnes pour la journée du jeudi, normalement, si tout va bien, on va rentrer dans nos frais", assure Jérôme Tréhorel. Mais il y a "des impondérables". "On a un des coûts de production de 30 % plus cher par rapport aux années passées, détaille-t-il. Donc ce n'est pas facile de maintenir un prix de billets aussi peu cher."
Le coût du festival représente "20 millions d'euros pour organiser l'accueil de 70 000 personnes par jour, les cachets d'artistes coûtent très cher, mais il y a tout l'aspect sécurité, secours et puis toutes les installations éphémères qu'on a sur le site", explique le directeur des Vieilles Charrues. C'est la raison pour laquelle la direction du festival, la région Bretagne et la mairie de Carhaix ont trouvé un accord pour la gestion du site de Kerampuilh, après des mois de tensions. Un "Breizh Park" va voir le jour, un site prêt à l'emploi et modulable, pour réduire les coûts d'installation, dans lequel la ville de Carhaix pourra aussi organiser des évènements.
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