Et si on sortait : la chanteuse de Superbus, Jennifer Ayache revient sur le retour du groupe
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Dans le JT de 23h, la rubrique “Et si on sortait” d’Isabelle Layer accueille Jennifer Ayache, chanteuse du groupe Superbus.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Isabelle Layer : Pour notre grand bonheur, le groupe Superbus s'est reformé cet été avec ce nouvel album. OK, KO, on est vraiment ravis. Alors, il a quelle couleur cet album, Jennifer ?
Jennifer Ayache : Il a la vraie couleur de Superbus parce que c'était notre but, c'était vraiment de faire un album qui ressemble à ce qu'on pouvait faire au tout début du groupe. Donc il y a plein d'influences, un peu ska, un peu punk, un peu reggae avec beaucoup de guitare. Parce qu'on sait que c'est ce qu'on sait faire de mieux. Et on avait vraiment cette idée en tête de faire un vrai album de Superbus pour les gens qui nous écoutent depuis longtemps.
On a le plaisir de retrouver vos sonorités, notamment avec cette chanson OK KO. C'est le titre de l'album, mais c'est aussi le titre d'une des chansons. Alors c'est OK, le chaos, c'est intéressant, c'est un peu philosophique.
C'est un peu philosophique. On est passés comme dans plein de vies, on passe par des moments un peu chaotiques et c'est vrai que dans notre groupe, on est passés par un moment flou, on ne savait plus trop ce qu'on voulait, si on allait continuer, ce qu'on voulait dans la vie, on ne savait plus trop, c'était flou. Mais on s'est rendu compte qu'on est sortis OK de cette situation, qu'on a trouvé les solutions, qu'il y a toujours une petite lumière au bout du tunnel. Et voilà, c'est pour ça que cet album porte ce nom-là, parce que le chaos, on peut le rendre bien et intéressant et positif. Même quand les choses ne sont pas parfaites, c'est quand même génial d'être ensemble.
Dans votre tournée et dans votre album aussi, il y a des chansons, évidemment, des chansons qu'on connaît, des reprises, notamment la reprise de Lola avec Hoshi et Nicola Sirkis d'Indochine. Mais comment s'est faite cette rencontre ?
Ça s'est fait hyper naturellement parce que Hoshi, c'est une très bonne amie et on en parlait depuis un moment. Et donc quand on a décidé de refaire ce titre-là, je l'ai appelée tout de suite, elle m'a dit oui, c'était vraiment fluide. Et on a eu l'idée de demander à Nicola Sirkis d'Indochine parce qu'on est très fans de ce groupe, toutes les deux, et qu'on trouvait que c'était bien de ramener une voix masculine dans cette histoire qui est quand même une chanson qui est entre deux femmes. Tout ça, mais on trouvait l'idée intéressante d'avoir un... un garçon avec nous et Nicola, ça lui a plu, ça lui a parlé et il a eu la gentillesse de venir sur ce titre. C'est génial, je suis très fière parce que ça fait presque trois générations, donc je suis vraiment très fière qu'on ait réussi à faire ça.
Ce nouvel album, il y a des chansons nouvelles. Ces chansons, vous allez les chanter pour la première fois devant un public. Comment ça se passe quand on ne l'a jamais chanté ? Vous avez une appréhension ?
Oui, on a une appréhension. Là, on sort de répétition en plus parce qu'on commence la tournée dans trois jours. Et on a une appréhension, mais en même temps, on est impatients et c'est positif parce qu'on sait que les gens qui viennent nous voir en concert, ce sont des gens qui nous aiment bien, je pense quand même. Ils ne viennent pas pour passer de mauvaises soirées, donc c'est vrai qu'on y va avec impatience.
Et le fait de vous être arrêtés, vous appréhendiez le fait aussi que les gens soient là ou pas au rendez-vous ?
On ne s'est pas vraiment arrêtés. On a toujours tourné beaucoup, fait énormément de concerts. Il y a juste eu la petite période de Covid où tout s'est arrêté, mais bon, ça, pour tout le monde. Mais c'est vrai qu'on a mis près de neuf ans à faire un album, donc c'est beaucoup. Il y a une appréhension, on se demande si les gens vont encore être là et on voit que oui. C'est vraiment génial.
Vous êtes une femme dans le milieu du rock. Est-ce qu'on a des attentes par rapport à vous différentes ? Vous sentez des choses différentes ?
Je pense que oui, il y a forcément des attentes un peu différentes que si j'étais un garçon, c'est sûr, mais voilà, je fais mon chemin de femme dans ce milieu-là. Je fais les choses en douceur et c'est pour ça que ce groupe peut durer aussi, parce que je pense que j'arrive à amener un peu de douceur dans cette équipe de gros bras.
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