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Folioscope, thaumatrope, praxinoscope : les débuts du cinéma d'animation mis en lumière au Puy-en-Velay

Une exposition qui explore les premières techniques du cinéma d'animation est à découvrir jusqu'au 20 mai 2020 au musée Crozatier du Puy-en-Velay en Haute-Loire.

Odile Morain

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 28/12/2019 14:27

Temps de lecture : 2min

Exposition "Ca tourne !" au musée Crozatier du Puy-en-Velaiy (Haute-Loire) (France 3 Auvergne)

L'exposition Ça tourne proposée par le Musée Crozatier du Puy-en-Velay propose de découvrir les prémices du 7e art. Explorez l’univers du cinéma d’animation à travers les multiples procédés de création qui font que chaque film est une véritable oeuvre d'art.

Le parcours réalisé en partenariat avec le Studio Folimage de Valence et le musée de l'Illustration jeunesse de Moulins permet de découvrir les techniques artisanales de création, des pièces de collection, des extraits de films, des making-of, et les coulisses du cinéma d’animation et les techniques actuelles.

Le manège aux images

Cette exposition temporaire est l'occasion de découvrir autant de procédés aux noms barbares tels que le thaumatrope, le zootrope, le phénakisticope, le folioscope et le praxinoscope, l'ancêtre du projecteur de cinéma. "Juste avec des images et un miroir on peut faire quelque chose", constate un jeune visiteur.

Cette technique, qui ressemble à un manège, a été inventée en 1876 par Émile Reynaud, un professeur en sciences de la ville auvergnate. Breveté en 1877, ce jouet obtient une "mention honorable" à l'Exposition universelle de Paris de 1878. Il connaît, dans un premier temps, un beau succès commercial mais se fait rapidement dépasser par les frères Lumière qui développent le cinématographe.

24 images par seconde toujours dans la course

L'exposition montre aussi dans les détails la fabrication d'un film d'animation et présente divers procédés comme le dessin sur plaque de cire, 24 dessins pour une seconde d'image. Malgré les nouvelles technologies et le numérique, les organisateurs constatent que le jeune public est toujours très sensible aux films d'animation traditionnels.