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Vidéo "13h15". Edouard Baer n'a pas une partie de son cerveau qui lui dit "comment transformer les choses en vannes"

Publié le 14/01/2017 17:06 Mis à jour le 14/01/2017 19:05

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France 2

France Télévisions

Le comédien, acteur et réalisateur Edouard Baer anime une émission de radio à son image du lundi au vendredi, de 7 heures à 9 heures, avec beaucoup de fantaisie. Et en plus, cela lui plaît beaucoup de dire l’heure : "Il est 7h48… Et à partir de là, tout est possible…" Extrait de "13h15 le samedi" du 14 janvier.

"Sortir de l’entre-soi, des connivences, des clins d’œil, des 'on s’rappelle", des 'on est du même monde'… Aller au cœur, aller vers l’autre… Avancer, dès 7h04, et être un homme entre les éléments, un homme qui communique avec les astres… Et puis, partir au travail…" dit ce jour-là Edouard Baer aux auditeurs de sa matinale sur Radio Nova au cours de son émission Plus près de toi.

Le comédien, acteur et réalisateur anime du lundi au vendredi la tranche de 7 heures à 9 heures, à son image, avec beaucoup de fantaisie et une touche de poésie. Où l’on parle également de choses sérieuses en fonction de l’actualité. Et il n’oublie pas les impératifs d’une émission du matin : "Je dis l’heure parce que ça me plaît beaucoup de dire l’heure… Il est 7h48… Et à partir de là, tout est possible…"

"Je ne fais pas une émission en humoriste"

Dans ce rôle, est-il une sorte de journaliste ? "Moi ? Non, je suis une sorte de Candide, un type comme le citoyen, qui se lève et pose des questions. Je ne pose pas LES bonnes questions, mais celles qui m’intéressent, de toute mauvaise foi… Non, non, je ne suis pas journaliste. C’est joyeux à faire et l’on se sent un tout petit peu utile, presque. J’ai l’impression que l’on fait un truc avec plein de défauts, mais qui respire un peu et qui est un peu humain", répond Edouard Baer. Le dernier film qu’il a réalisé, Ouvert la nuit, est actuellement dans les salles.

A propos de l’actualité et de la pratique de la dérision… : "Je n’ai pas une partie de mon cerveau qui me dit comment transformer les choses en vannes. Je ne me mets pas dans cet état d’esprit. Je ne fais pas une émission en humoriste. Il y a des moments où j’ai envie de rire et d’autres où cela m’intéresse vraiment, où je suis touché. Il ne faut pas imposer le rire comme une chose agressive. Je trouve assez joli de prendre quelqu’un là où il est et de l’entraîner vers une vision plus joyeuse et plus gaie des choses."