"J'ai besoin d'une Dodge : Joe Strummer en cavale" : la parenthèse espagnole du leader des Clash
Les Clash, au sommet de leur gloire dans les années 1980, étaient en train de se désintégrer quand leur leader charismatique, Joe Strummer, hantait incognito les bars en Espagne, comme le montre un nouveau documentaire présenté à New York.
/2019/04/11/000_was8872081.jpg)
Le cinéaste Nick Hall a suivi le séjour espagnol de plusieurs mois de la légende du punk, dans un documentaire présenté samedi en avant-première à New York, où se déroule le troisième festival CBGB. Ce festival, du nom d'un club punk célèbre et aujourd'hui disparu, propose une dizaine de films et quelque 200 concerts culminant dans un concert gratuit dimanche sur Times Square.
Selon Nick Hall, Joe Strummer s'est rendu en Espagne attiré par la Movida, ce mouvement de contre-culture qui a suivi la mort du dictateur Francisco Franco en 1975. Il y a séjourné à plusieurs reprises et a même cherché à découvrir la tombe du poète Federico Garcia Lorca, assassiné sous la dictature en Andalousie.Le documentaire reprend l'extrait d'un entretien accordé à un journaliste local, dans lequel le musicien explique dans un espagnol rudimentaire qu'il est venu en Espagne pour "muchas razones" ("pour de nombreuses raisons"). "Je suis obsédé par l'Andalousie", dit-il. Strummer, qui avait découvert l'Espagne par l'intermédiaire d'une petite amie espagnole, trouvait alors "déprimante" l'ambiance au Royaume-Uni, où la conservatrice Margaret Thatcher venait de rempiler comme Premier ministre.
/2019/04/11/telechargement.jpg)
Le film part donc à la recherche de la Dodge, que Strummer a apparemment laissé dans un garage espagnol avant de rentrer brusquement en Angleterre en janvier 1986 quand sa petite amie d'alors, Gaby Salter, a donné naissance à leur seconde fille.
Pendant son séjour espagnol, Strummer avait produit un album du groupe 091 appelé "Mas de Cien Lobos" ("Plus de 100 loups") sous un label espagnol. Après des pétitions de fans, la ville de Grenade, dans le sud de l'Espagne, a donné l'an dernier le nom du leader des Clash à l'une de ses places.
/2019/04/11/maxpeoplefrthree111945.jpg)
Coïncidence, le festival a également dévoilé un film, "Living is easy with eyes closed" ("La vie est facile avec les yeux fermés") qui raconte un voyage en Espagne, en 1966, de John Lennon. Ce film, choisi par l'Espagne pour participer aux Oscars dans la catégorie meilleur film étranger, met en scène un instituteur, joué par Javier Camara, obsédé par les Beatles et qui veut rencontrer John Lennon.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter