César 2023 : l'Académie mettra en retrait toute personne accusée de "faits de violence"
Pour sa prochaine cérémonie prévue en février, l'Académie des César a décidé d'écarter des nominations les personnes accusées de violence.
L'Académie des César a décidé de mettre en retrait, pour sa prochaine cérémonie, les personnes mises en cause "pour des faits de violence", dans la foulée de l'affaire Sofiane Bennacer, jeune comédien révélé dans le film Les Amandiers mis en examen pour viols.
"Par respect pour les victimes (même présumées en cas de mise en examen ou de condamnation non définitive), il a été décidé de ne pas mettre en lumière des personnes qui seraient mises en cause par la justice pour des faits de violence", a affirmé l'Académie lundi dans un communiqué. La 48e cérémonie des César est programmée pour le vendredi 24 février 2023.
Aucun condamné ou mis en examen pour violence ne sera invité à la cérémonie
Concrètement, si un des nommés est mis en examen pour des faits de violence, notamment à caractère sexuel ou sexiste, ou condamné, il ne pourra pas être invité à la cérémonie du 25 février, ni à aucun des événements qui lui sont associés.
"Cette mise en retrait exclura également toute prise de parole 'au nom de cette personne' lors de ces mêmes événements - y compris si un César devait lui être attribué à l'issue du second tour de vote", poursuit l'Académie.
L'affaire Sofiane Bennacer a poussé à prendre des mesures
Cette décision a été prise pour la cérémonie 2023, suite à la mise en examen fin novembre pour viols et violences sur conjoint de l'acteur Sofiane Bennacer (qui n'est pas nommé dans le communiqué de l'Académie). Celui qui tenait avec Les Amandiers de Valeria Bruni-Tedeschi son premier grand rôle à l'écran avait été retenu dans la liste de la trentaine de "révélations" des César, avant d'en être sorti en urgence, quand les poursuites judiciaires à son encontre ont été rendues publiques.
Les César avaient dans la foulée envisagé de modifier leur règlement. Des travaux auront lieu en ce sens au premier semestre, "face à l'ampleur et la complexité de ces questions, d'un point de vue moral et juridique".
Pour les professionnels du 7e art, les accusations contre Sofiane Bennacer étaient venues rappeler le souvenir de l'affaire Polanski, régulièrement rattrapé par des accusations anciennes d'abus sexuels, ou encore les mises en examen d'acteurs comme Gérard Depardieu ou Ary Abittan pour des faits de viols, qu'ils contestent.
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