Festivals BD ou caricatures, dix mois après, personne n'oublie Charlie Hebdo
Le temps passe mais la blessure reste. Dix mois après les attentas à Charlie Hebdo, le chagrin causé par ce drame reste vivace tout comme l’envie de faire vivre la mémoire des dessinateurs disparus. Pas un festival de caricatures ou un salon de la BD ne se passe sans qu’un hommage soit rendu d’une façon ou d’une autre à ces artistes. Illustration à Orléans et Saint-Parres-aux-Tertres dans l'Aube.
/2019/04/12/vlcsnap-2015-11-08-14h22m24s178.png)
Premier arrêt à Caricat, le festival de la caricature qui se tient ce week-end (7 et 8 novembre) à Orléans. Une renaissance car faute de local, ce rendez-vous avait cessé en 2012. Créé en 1999, il se tient désormais au musée des Beaux-Arts d'Orléans considéré comme l'un des dix plus beaux musées de France. Les organisateurs ont tenu à conserver la gratuité d’accès au festival où sont présents 17 dessinateurs. Malgré la joie d’être présents dans ce festival qui renaît, tous ont une pensée pour les collègues de Charlie Hebdo, assassinés en janvier dernier. Leur credo : « Ne pas baisser les bras et continuer à défendre la liberté d’expression ».
Reportage : A. Heudes / C. Girardeau
Hommage à Charlie et place aux femmes
Autre lieu, autre festival. Nous sommes à Saint-Parres-aux-Tertres dans l’Aube. Ce week-end, pour la 14 e édition du Salon Saint-Parres aux Livres, les organisateurs ont voulu rendre hommage à Charlie Hebdo en invitant plusieurs dessinateurs de BD humoristique comme Philippe Larbier, l’invité d’honneur du Salon, qui est connu pour ses Petits Mythos paru chez Bamboo.Mais face aux extrémistes qui nient le droit des femmes tout autant que la liberté d’expression, Christian Petit, commissaire général du salon a choisi de mettre en avant les talents féminins. Dix-sept dessinatrices sont présentes et c’est assez exceptionnel.
Reportage : S. Peev / O. Mayer / A. Ichard La BD est un univers hélas encore très masculin. D'après une étude menée par l'ACBD (l'association des journalistes et critiques de bande dessinée), plus de 12% des auteurs de BD sont aujourd’hui des femmes. Pendant longtemps, Claire Brétecher a été l’une des rares dessinatrices BD connue du grand public. Mais depuis 2000, les choses évoluent ont évolué avec la multiplication des maisons d’édition (Voir le dossier de nos confrères d’Europe 1, "Le monde de la BD est-il machiste ?").
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter