Daniel Buren expose ses œuvres en fibre optique pour la première fois au Centre d'Art Contemporain d'Anglet
Seize œuvres en fibre optique jamais exposées sont présentées pour la toute première fois jusqu'au 14 octobre à la galerie Georges Pompidou d'Anglet.
C'est le retour d'un pilier de l'art contemporain. À 85 ans, le peintre, sculpteur et plasticien Daniel Buren, de renommée internationale, illumine Anglet en exposant seize œuvres à la Galerie Georges Pompidou. De grandes fibres optiques sérigraphiées et lumineuses, qu'il a réalisées en 2013-2014, sont accrochées sur les murs de la galerie.
C'est dans les années 60 que l'artiste a commencé ce travail de filtres transparents colorés sur des verrières, des fenêtres, des portes ou des façades. Buren joue avec la matière, la lumière, la transparence, les reflets et les superpositions chromatiques. Des œuvres réalisées in situ que l'artiste appelle également "situées" car elles trouveront facilement leur place dans d'autres espaces."Je trouvais intéressant que l'une, celle qui est in situ, est complétement dépendante de la lumière du jour, de la lumière naturelle, et l'autre est électrique, donc elle dépend de l'électricité, et donc elles sont toutes les deux en écho l'une de l'autre", explique l'artiste. Les grandes toiles murales sont tissées de fibre optique tandis que la verrière est habillée de filtre transparent et coloré.
400 m² entièrement dédié à l'art contemporain
Cette exposition est un événement pour la Galerie Georges-Pompidou d'Anglet, un nouvel espace situé face à la Villa Béatrix Enéa, qui contribue aussi à la promotion de la scène locale et nationale de l'art contemporain. Ce sont les œuvres colorées et lumineuses de Daniel Buren qui ont inauguré le 13 mai ce lieu de 400 m² entièrement dédié à l'art contemporain. Son toit, qui laisse passer la lumière, sublime le travail de Buren.
Accueillir un artiste d'une telle renommée permet à ce nouveau centre d'art contemporain d'affirmer sa position. "Ce qui nous intéressait, c'est d'avoir un lieu où l'on puisse exprimer de façon très libre toutes les tendances de l'art contemporain et d'avoir finalement une complémentarité totale entre la villa et la galerie", raconte Jean-Michel Barate, l'adjoint aux Affaires culturelles de la ville d'Anglet.
"Lumière naturelle versus lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés"à la Galerie Georges-Pompidou jusqu'au 14 octobre, 2 rue Albert Le Bariller, 64600, Anglet.
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