Le tableau "Fuck abstraction ! " de Miriam Cahn peut rester exposé au Palais de Tokyo, tranche le Conseil d'Etat
Après le tribunal administratif de Paris, c'est au tour du Conseil d'Etat de débouter des associations de défense des droits de l'enfant qui demandaient le décrochage du tableau "Fuck abstraction !" au Palais de Tokyo.
Le tableau peut rester accroché. Saisi par plusieurs associations, le juge des référés du Conseil d'État juge aujourd’hui, 14 avril, que l’accrochage du tableau, "Fuck abstraction !" au Palais de Tokyo, "ne porte pas une atteinte grave et illégale à l’intérêt supérieur de l’enfant ou à la dignité de la personne humaine". "Il relève, d’une part, que des mesures ont été prises pour dissuader l’accès des mineurs et, d’autre part, que les panneaux explicatifs tout au long du chemin d’accès permettent de redonner à ce tableau le sens que Miriam Cahn a entendu lui attribuer, c’est-à-dire de dénoncer les viols en Ukraine", note le Conseil d'Etat sur son site.
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Le tribunal administratif de Paris a annoncé, 28 mars, qu'il ordonnait le maintien de l'œuvre "Fuck Abstraction !" au Palais de Tokyo. Confirmation aujourd'hui du jugement par le Conseil d'Etat. Ce tableau de l'artiste Miriam Cahn montre un enfant en train de faire une fellation à un homme. "Le juge des référés du Conseil d’État observe tout d’abord que la société Palais de Tokyo a entouré l’accès au tableau "Fuck abstraction !" de précautions visant à en écarter les mineurs non accompagnés et dissuader les personnes majeures accompagnées de mineurs", détaille le communiqué.
Le Palais de Tokyo "salue la décision du Conseil d'Etat de confirmer en appel l'ordonnance rendue par le tribunal administratif(...)". Il "l'instrumentalisation de cette œuvre d'art et le mépris du rôle fondamental que jouent les musées partout dans le monde pour défendre les libertés dans le respect des droits de l'Homme". L'établissement signale que 70 000 personnes ont déjà vu cette exposition.
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