"Bacon en toutes lettres" au Centre Pompidou : quand la littérature inspire la peinture
Francis Bacon est à l’honneur au Centre Pompidou. "Bacon en toutes lettres" est la première exposition consacrée au peintre britannique depuis 23 ans à Paris.
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L'exposition explore la relation entre de grands textes littéraires et la peinture de Francis Bacon. Une soixantaine de toiles réalisées dans les 20 dernières années de sa vie, entre 1971 et 1992, sont réunies dans cette exposition. Les peintures exposées ont été inspirées, pour la plupart, par des œuvres littéraires. Bacon disait ne pas pouvoir imaginer la vie sans la littérature.
C'est vraiment le creuset d'un imaginaire dans lequel il puise de façon très libre
Didier Ottinger, commissaire de l'expositionà franceinfo
Six ouvrages poétiques, littéraires ou philosophiques, figurant dans la bibliothèque de Francis Bacon, ont été sélectionnés et mis en relation avec les tableaux du peintre grâce à une scénographie très originale : "Entre chaque espace consacré aux triptyques de Bacon, il y a des constructions en apparence vides, mais habitées par une voix. Celle d'un comédien : Mathieu Amalric, Hippolyte Girardot, qui lit un ou deux chapitres des ouvrages références de Francis Bacon", explique Didier Ottinger.
Une palette "incandescente"
On entend donc les mots de Joseph Conrad, de Georges Bataille, de Nietzsche, de TS Eliot, d’Eschyle ou de Michel Leiris. Mais rien n’oblige le visiteur à s’y arrêter : il peut se concentrer sur la peinture de Bacon, qui connaît un tournant dans ces années 70 : "Bacon use d'une palette incandescente : orange vif, jaune citron, vert tendre, rose... Une palette que l'on n'avait pas forcément en tête en pensant à Bacon. Et il y a aussi une virtuosité dans le dessin, des compositions d'une élégance et d'une précision comme jamais dans son oeuvre. Bacon parle de ces tableaux comme les oeuvres qu'il aspirait à produire depuis le premier jour où il a pris un pinceau".
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Parmi ces œuvres remarquables, les trois triptyques bouleversants que Francis Bacon réalisa en souvenir de son compagnon après son suicide à Paris en 1971. C’est un des moments forts de l’exposition. La réunion de ces tableaux dispersés entre musées et collections privées, présentés ici dans une même salle, est tout à fait exceptionnelle. À voir jusqu'au 20 janvier 2020.
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