La biennale d'architecture d'Orléans explore "Nos années de solitude"
Pour sa deuxième édition, la Biennale d’Architecture d’Orléans, invite six commissaires à conter les récits des solitudes à travers le monde. L’événement se tient dans plusieurs lieux du Centre Val de Loire jusqu'au 19 janvier 2020.
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Le nouveau parcours de la biennale d'architecture d'Orléans convie artistes et créateurs à livrer leur vision de la solitude. A découvrir dans quatorze sites de la région jusqu'au 19 janvier.
Une robe refuge
Six commissaires du monde entier ont travaillé sur cette notion. Leurs récits content des solitudes à travers le monde, là où l’architecture est encore une forme d’engagement dans le réel et une "promesse" pour les libertés. Parmi ces propositions, cette immense robe en forme de crinoline créée par des architectes espagnols de l'agence Takk. Sous ses jupons, le visiteur est comme dans un cocon. "Quand on est au centre on est dans l'espace du collectif, un véritable auditorium et si on veut en profiter en solitaire on va s'assoir dans les creux de la robe où l'on peut écouter et voir sans être vu", explique Chloé Brunea, médiatrice culturelle au Frac.
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L'humain aspiré par le numérique
L'art et l'architecture modernes suivent les technologies actuelles. Le numérique s'immisce dans tous les médias, certaines oeuvres sont même créées sans auteur. Du numérique à l'anonymat, la création se libère se son créateur. A l'image de ces écrans qui diffusent un flux d'images en continu. Une froideur à l'état brut qui, lorsque l'on y regarde de plus près, laisse aussi place à une certaine poésie et à la douceur.
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L'architecture garante de notre droit à la solitude
Les organisateurs de cette deuxième biennale ont souhaité rendre hommage à notre désir d'éloignement. Les oeuvres présentées dans les salles d'exposition invitent le visiteur à partir dans un voyage lointain, intime et solitaire. "Le grand risque est de perdre sa solitude, car il faut être seul pour penser, il faut être seul pour être libre et pour aimer. La grande menace du système capitaliste c'est de nous faire perdre notre solitude", analyse Abdelkader Damani, Directeur du Frac, co-commissaire de la Biennale.
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Nos années de solitudes au FRAC Centre Val de Loire jusqu'au 19 janvier 2020
Jours et horaires d'ouverture
Du mercredi au dimanche : 14h - 19h
Nocturne jusqu'à 20h chaque 1er jeudi du mois - Entrée gratuite
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