"On a eu un mois sans note et sans contrôle" : avant le brevet des collèges, qui se tient lundi et mardi, les élèves peinent à rester motivés
La réussite au brevet des collèges, qui se déroule lundi et mardi pour des centaines de milliers d'élèves, sera obligatoire l'an prochain pour passer au lycée.
Quelle que soit l'actualité politique, ils doivent se concentrer sur leur tâche. Près de 860 000 collégiens passent le brevet lundi 1er et mardi 2 juillet, avec pour commencer les épreuves de français. Pour ces élèves, ce premier examen de leur scolarité a surtout une valeur symbolique mais il est également en pleine évolution.
La tenue du brevet à une période si tardive, en juillet cette année, est assez inédite. La volonté du gouvernement était de garder les élèves motivés jusqu'à la fin du mois de juin. Cet objectif a été plus ou moins rempli, à entendre des élèves et des professeurs interrogés par franceinfo dans un collège parisien. "Je me suis relâché à la fin après les conseils de classe, on a eu un moins sans note et sans contrôle. Je me suis plus détendue", assure cette élève.
La faute notamment aux conseils de classe, organisés très tôt pour pouvoir boucler les dossiers d'entrée au lycée. "À partir du moment où le conseil de classe est passé, c'est parti en vrille", juge une professeure. "Si on veut gagner le mois de juin, il faut que les conseils de classe soient plus tard et que les élèves aient le sentiment que la classe se finit au mois de juin et pas à la fin du mois de mai", estime une autre enseignante.
La fin des correctifs académiques dès cette année
À partir de l'année prochaine, réussir le brevet sera obligatoire pour entrer au lycée. Mais les enseignantes sont sceptiques : "Pour qu'un élève puisse avoir tout ce qu'il faut avoir acquis pour poursuivre au lycée, il faut s'interroger sur plutôt comment on travaille au collège les effectifs, les horaires et les moyens, plutôt que de rajouter une échéance. C'est beaucoup plus compliqué." "Si ces élèves n'y arrivent pas [à réussir le brevet], on en fait quoi ?", se demande l'autre professeure.
Gabriel Attal a enfin voulu dès cette année la fin des correctifs académiques qui permettaient aux recteurs de relever les notes de tous les candidats d'une région, afin d'augmenter les taux de réussite.
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