Bettencourt: ouverture de l'audience sur l'éventualité de nullités de procédure, à Bordeaux
L'audience consacrée à l'examen d'éventuelles nullités de procédure dans l'affaire Bettencourt, s'est ouverte mardi à Bordeaux, en présence des avocats des principaux mis en cause, dont celui de Nicolas Sarkozy, déterminés à faire annuler une expertise médicale clef pour ce dossier.
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L'audience consacrée à l'examen d'éventuelles nullités de procédure dans l'affaire Bettencourt, s'est ouverte mardi à Bordeaux, en présence des avocats des principaux mis en cause, dont celui de Nicolas Sarkozy, déterminés à faire annuler une expertise médicale clef pour ce dossier.
Le défenseur de l'ex-président de la République, Me Thierry Herzog, visage fermé et démarche résolue, n'a fait aucun commentaire avant cette audience devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Bordeaux. L'audience à huis clos, doit durer toute la journée.
Les avocats s'apprêtent à larguer un tapis de bombes sur une expertise médicale, en date du 7 juin 2011, ayant établi l'état de faiblesse de l'héritière de l'Oréal, Liliane Bettencourt, et duquel découlent justement les mises en examen pour abus de l'état de faiblesse de cette dernière.
Cette audience, auparavant deux fois reportée, est l'une des dernières occasions d'attaquer l'enquête pour les douze mis en examen de ce volet dit des "abus de faiblesse", avant que les juges, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, rendent l'ordonnance qui dira qui doit être jugé et qui doit bénéficier d'un non-lieu. Elle intervient alors qu'une partie de l'enquête est fragilisée après les réquisitions prises vendredi par le parquet de Bordeaux, qui a souhaité des non-lieux pour six des douze mis en examen, dont Nicolas Sarkozy et son ex-ministre du Budget Eric Woerth, soupçonnés d'avoir abusé de la faiblesse de Mme Bettencourt en vue d'obtenir des fonds pour financer la campagne présidentielle du premier, en 2007.
Le parquet avait également demandé un non-lieu pour l'homme d'affaires Stéphane Courbit et l'avocat Pascal Wilhelm, notamment. Ces réquisitions "ne changent rien" au problème des nullités, a déclaré à la presse l'un des avocats des parties civiles, Me Benoît Ducos Ader, affichant une certaine sérénité, même s'il a estimé qu'elles seraient "exploitées".
Les trois juges, qui ne sont pas tenus de suivre ces réquisitions, pourront dire à partir de fin juillet qui, de ces douze hommes, ils décident de renvoyer effectivement devant le tribunal correctionnel.
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