La Nouvelle-Zélande accusée de ne rien faire pour sauver le dauphin Maui
Il ne reste plus que 55 adultes, rassemblés au large du pays.Si l'alerte est donnée, les actions tardent.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2013/06/12/sipa_rex40105888_000001.jpg)
Le Maui est le dauphin le plus rare de la planète. Si rare qu'il pourrait bien disparaître d'ici 2030, craignent les experts. Cette sous-espèce, dont il ne reste plus que 55 adultes rassemblés au large de l'île du Nord, de la Nouvelle-Zélande, fait l'objet mercredi 12 juin d'une réunion du comité scientifique de la Commission baleinière internationale (CBI). Elle se tient jusqu'au 15 juin à Jeju, en Corée du Sud.
A cette occasion, les défenseurs de la vie sauvage ont pressé Wellington d'agir pour éviter que ces cétacés disparaissent à jamais. Les dauphins Maui "sont au bord de l'extinction. Si on ne fait pas quelque chose tout de suite, jamais ils ne survivront", prévient Liz Slooten, professeure de zoologie à l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande.
Les dauphins Maui ne mesurent pas plus d'1,7 mètre, arborent des reflets gris et blancs et tiennent leur nom d'un demi-dieu polynésien.
Plusieurs menaces pèsent sur le cétacé
Citant un rapport d'experts commandité par le gouvernement, Liz Stoolen indique que cinq de ces cétacés sont tués tous les ans par les pêcheurs, lors de prises accidentelles. Selon les autorités néo-zélandaises, les filets maillants, ces filets de nylon fixés verticalement et laissés dans l'eau, sont la principale cause de disparition des dauphins. Les pêcheurs, qui démentent être responsables, craignent que des restrictions à la pêche nuisent à leur activité.
Les associations écologiques pointent également du doigt l'exploitation minière des fonds sous-marins, y compris la surveillance sismique, tandis qu'un propriétaire d'une usine de transformation de poissons évoque la toxoplasmose des dauphins.
Beaucoup d'explications... mais aucune décision n'a été prise pour protéger cette espèce, déplorent les associations. "Le temps est un facteur essentiel avec des populations aussi basses, leur nombre peut chuter d'un coup, s'inquiète Karli Thomas, de Greenpeace. Nous craignons que le gouvernement fasse traîner les choses jusqu'à un point de non-retour. Attendre qu'on n'en parle plus, faute de survivant, n'est pas une solution."
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter